dimanche 15 mars 2015

Vitam, mutualisation ou mutualisation, quelle opportunité et quel risque pour le marché et les projets ?


Une version bêta de VITAM (Valeurs Immatérielles Transmises aux Archives pour Mémoire) est attendue pour l'été 2016 !
Le directeur de la Disic, Jacques Marzin et le directeur des archives de France, Hervé Lemoine viennent de présenter le projet Vitam, qui a pour objectif de développer une solution logicielle interministérielle pour l’archivage des données. 
Pour les raisons réglementaires de conservation des archives définitives, trois ministères sont partie prenante du sujet : le ministère de la Culture et de la communication, la Défense et les Affaires étrangères. Le projet s'invite dans un marché déjà existant : solutions propriétaires comme Mnesys de Naoned, Spark Archives de Klee Group, ou solutions open source comme As@lae d'Addulact project, ou encore des solutions développées dans le cadre des organisations comme la BNF avec Spar, la DgFip avec Atlas ou encore La Caisse des dépôts et consignations/Inpi avec Archidata.  

Un acteur de plus ? Une solution en plus ou complémentaire ? Des sources utilisables en open source ? Un périmètre inter-ministériel ? Un périmètre étendu aux collectivités ? Un périmètre fonctionnel adapté tant aux archives définitives qu'aux archives intermédiaires voire courantes ? Une solution pouvant être conforme à la norme NF Z 42-013 et pouvant d'inscrire dans une certification NF 461 au regard d'un archivage à vocation probatoire ?

Beaucoup de questions qui demandent à être commentées et précisées dans les prochains mois mais dès maintenant une première réponse (et essentielle) est que Vitam pourrait être davantage une "bibliothèque de sources" à disposition des organisations qui doivent intégrer un SAE sur leur propres plateformes, qu'une plateforme mutualisée de stockage et de conservation pérenne.

Le tempo exposé par la Disic selon le programme de marche, nous projette aujourd'hui à mi-2016 avec la livraison des premiers modules. C'est proche mais aussi lointain pour les organisations qui en sont à l'étape de choix de solution et pour lesquelles la question Vitam ou autre alternative que Vitam est un vraie question  !

Chaque organisation qui poursuit la mise en oeuvre d'une telle plateforme SAE doit de toute manière d'abord consolider ses besoins, concevoir sa politique d'archivage dans le cadre plus général de sa gouvernance de l'information avant de choisir la solution adaptée qu'elle devra alors mettre en oeuvre. Pour celles qui ont déjà fait le trajet jusqu'au choix de solution, c'est plus compliqué !

Se reporter à l'article d'Archimag !


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